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Elemento Antibes

Comment reconnaitre un meuble éco-responsable ?


Commençons tout d’abord par dire ce qui fâche : un meuble éco-responsable, c’est celui qui n’est pas produit. Oui, c’est comme ça et c’est pareil dans tous les secteurs. Malgré ce constat, il est tout à fait possible de créer et d’acheter du mobilier ayant une empreinte écologique faible. Pour cela, il faut respecter plusieurs principes.


1. Des matériaux éco-responsables


Le choix des matériaux est une étape indispensable dans la création d’un meuble et plusieurs critères sont à prendre en considération.


La transformation du matériau

Un matériau peu transformé est un matériau plus écologique. En effet, plus l’intervention de machines ou de produits seront nécessaires pour transformer le produit, plus l’empreinte écologique sera importante. On exclura donc les matériaux comme le plastique, le bois transformé (mélaminé, medium, OSB…), la résine…


La recyclabilité du matériau

Un matériau recyclable est également un matériau plus écologique. Un matériau qui n’est pas recyclable devra être transporté dans une usine de traitement des déchets qui le fera brûler dans un incinérateur avec tous les autres déchets non recyclables. Avec un peu de chance votre ville possède un incinérateur mais souvent ces déchets doivent être transportés dans une ville voisine pour être brûlés. L’empreinte écologique augmente donc encore avec le transport, sans parler de la pollution de l’air que l’incinérateur génère.

On privilégiera donc des matériaux comme le bois qui se recycle facilement (récupération, granulés, sciure, compost…), le verre ou le métal. Depuis peu, le plastique peut aussi être recyclé bien que sa fabrication ait une empreinte écologique forte.


La composition et la finition

Depuis plusieurs années les pollutions intérieures sont de plus en plus abordées. Ces pollutions sont générées par des sources diverses propres au bâtiment, à l’environnement, aux équipements ou aux habitudes des occupants. L’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire a identifié que les matériaux de construction et produits de décoration sont à considérer comme des sources non négligeables d’émission de Composés Organiques Volatils (COV).

Ces polluants constituent un ensemble de substances appartenant à différentes familles chimiques dont le point commun est de s’évaporer plus ou moins rapidement à température ambiante : benzène, styrène, toluène, formaldéhyde… Certains sont également plus cancérogènes que d'autres, notamment le benzène et le formaldéhyde.

Ces COV vont principalement se retrouver dans des peintures, des colles, des vernis, des papiers peints, des bois composites, des tissus et revêtements, des produits ménagers, divers objets de décoration (bougies, parfums)…

Le mobilier en plastique, en résine ou en bois non massif (mélaminé etc) est donc particulièrement toxique. Attention toutefois car un meuble en bois massif peut aussi émettre des COV si le traitement appliqué n’est pas adapté. Chez Elemento nous n’utilisons que des produits non nocifs c’est-à-dire sans solvants et avec la norme jouets.


2. Production locale


Un meuble écoresponsable est aussi un meuble produit localement, avec des matériaux locaux. Plus ça vient de loin, plus l’empreinte écologique est forte car un nombre important de transporteurs intervient (camions, porte containers, avions…). On exclura donc les meubles en bois exotiques comme le teck, l’ébène, le cocobolo etc… qui sont d’ailleurs aussi bien souvent en voie de disparition.

En France nous avons la chance d’avoir des bois de qualité (le chêne, le hêtre, le noyer…) ainsi qu’une forêt en croissance. En effet, la France et plus largement l’Europe sont des régions dont la superficie forestière est en constante augmentation depuis les années 1990. Privilégions donc le made in France !

Néanmoins, méfiez-vous des marques (et elles sont nombreuses) qui prônent un « made in France » alors que seulement le design ou l’assemblage sont faits en France.


3. Ethique globale du vendeur


L’éthique globale de la marque est aussi un principe à considérer dans l’écoresponsabilité. Pour comprendre l’éthique d’une marque vous pouvez vous poser plusieurs questions :

  • La marque est-elle engagée dans une cause particulière ? par exemple, elle peut reverser une partie de ses bénéfices à des associations, faire travailler des ESAT (établissements accueillant des salariés en situation de handicap), s’inscrire dans un mouvement de "green friday"…

  • Quels sont les conditions de travail au sein de cette entreprise ? Généralement en France les conditions de travail sont très encadrées mais ce n’est pas le cas dans certains pays où les salariés sont peu considérés.

  • Comment est organisé le système de production ? Est-ce une production massive, en petite séries ou bien uniquement à la commande ? La production de masse conduit malheureusement souvent à du gaspillage.

  • Les emballages sont-ils aussi éco-responsables ?

  • La marque est-elle transparente sur la provenance de ses matières premières et/ou produits ?

  • Y a-t-il un label mis en avant ? il existe en France et en Europe une multitude de labels qui garantissent un certain niveau d’exigence. Dans l’industrie du mobilier il s’agira notamment des labels PEFC ou FSC qui garantissent une gestion durable des forêts, plus d’infos ici, ou encore de la norme jouets pour la finition du bois.


4. Durabilité



Enfin, le dernier principe d’un meuble éco-responsable est sa durabilité. On va donc rechercher des matériaux de qualité, qui durent, à l’image de nos grands-parents qui se transmettaient de génération en génération le mobilier.

Un meuble durable devra avoir un design intemporel pour ne pas s’en lasser trop vite et une robustesse face aux sollicitations du quotidien. Aussi, un meuble qui accepte bien les marques d’usure et qui est facilement réparable verra sa durée de vie allongée. Le bois massif par exemple se patine bien avec le temps et est très facilement réparable.


En résumé, pour considérer un meuble comme plus ou moins éco-responsable il faut prendre en compte tout le cycle de sa vie : l’extraction des matières premières, la transformation, la fabrication, le transport, l’usage, puis le recyclage.


Chez Elemento nous essayons au maximum de répondre à ces différents critères en travaillant énormément de bois français, en utilisant au maximum des finitions non nocives, en ayant un atelier en France ainsi que des emballages éco-responsables.



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